La plus vieille école de ninjutsu au Québec
Le professeur
Il est fréquent que l’on me demande quelle est ma formation martiale. Pour cette raison, j’ai mis une partie de mon CV sur le site du dojo. Avec bientôt 40 ans de pratique martiale, ça laisse du temps pour acquérir diverses connaissances dans différents domaines. Après les arts martiaux, le domaine de la sécurité est devenu mon terrain de jeu favori. En 1983 ou 1982, je ne suis plus certain, on m’a demandé d’entraîner des détectives de plancher pour des chaînes comme Woolco. Je me suis aperçu rapidement que les connaissances martiales que j’avais acquises me permettaient de me défendre efficacement contre divers type d’agression, mais qu’elles ne pouvaient se transmettre rapidement à des gens qui n’avaient qu’une journée à consacrer à leur formation. De plus, je constatais bien que j’avais un gros manque sur les techniques de contrôle des individus sans risquer de les blesser. À partir de ce moment, j’ai fait le tour d’un grand nombre d’arts martiaux. Tout en continuant le kempo, j’ai vagabondé d’un style à l’autre jusqu’à ce que je trouve le ninjutsu. Je venais de trouver les bons outils pour enseigner dans le domaine de la sécurité.
À partir de là, j’ai ouvert la machine. Je me suis inscrit à tous les cours de formation en sécurité que je pouvais à l’époque. Moi et Alain Gauthier qui est devenu un bon ami avons eu la chance d’être acceptés comme civile dans le cours d’instructeur de PPCT et de devenir les premiers civils à pouvoir enseigner ces techniques. Puis pour des besoins de travail en garde du corps, j’ai convaincu M. André Trudel, qui était déjà garde du corps de notre premier ministre canadien, de nous enseigner les rouages de ce travail. Et de fil en aiguille, mes compétences ont augmenté, diverses autres disciples sont venues s’ajouter. Bref, vous pourrez voir cela dans le petit CV qui suit ci-dessous.